Fables · 01 novembre 2023
Tout le monde doit monter au ciel ou plonger dans les enfers. La plupart des hommes n'ont d'ailleurs rien de mieux à faire, et attendre sagement la mort dans leur coin constitue au fond le seul acte esthétique dont ils soient capables. Même les grands poètes, les grands esprits, sont condamnés à rejoindre le ciel. La mort et l'apothéose d'Hercule constituent un exemple à suivre et une consolation certaine. Bravo à Hercule qui, à peine embarqué dans l'Olympe, en remontra aussitôt à Jupiter!
Nous y sommes, c'est l'été. Les cigales sont sorties de terre, elles ont quitté le royaume des taupes: il faut bien ajouter un peu de musique aux senteurs des lavandes. Quand on ne les entend pas, les cigales prient, elles prient pour que les feux ne viennent pas embraser leurs chères pinèdes. Quant au renard, il constitue le cadet de ses soucis car la cigale est intelligente: elle n'a pas la mémoire courte, elle possède une mémoire aussi longue que son chant...
C'est le printemps! Après un long sommeil hivernal écoulé dans leurs somptueux appartements et duplex (et autres complexes) souterrains, les nymphes se réveillent enfin et sont rattrapées par la dure réalité: toutes ne font pas partie de la charmante suite de Diane...
La version courte de l'Epervier de Diane (qui sera incluse dans mes fables) sera divisée en trois parties:
Diane et les Muses, Diane et la chasse, Diane et la grotte de Plaisir-Fontaine... Vaste et chaste programme!
Poésie · 21 novembre 2022
Cœur pur, allant et (5) La souplesse de l'oreille! (7) Une vie sans tache, (5) Une matinale pensée, (8) Le chien dans le verger! (6) La brosse fait voir, (5) Soulève une brume légère, (8) Puis la caresse (4) Détache encore des poils (7) Bons pour les nids du futur. (7) Après leur silence (5) De l'été, étouffant lui (7) Aussi, les oiseaux (5) S'expriment à nouveau! Ils (7) Ne chantent pas, ils conversent! (7) Trois kakis mûrissent (5) Lourdement, très lentement, (7) Tirant vers le...
Poésie · 23 septembre 2022
L'automne est là, enfin! Les oiseaux conversent à nouveau! Les températures redeviennent douces et agréables pour les vivants et les morts. La Toussaint approche à grands pas! Reine des épigrammes l'épitaphe! Il m'arrive de temps en temps, à mes moments perdus, d'écrire des poèmes très courts: parfois des épitaphes, souvent des madrigaux. L'amour et la mort tiennent les deux bouts de la corde sur laquelle les vivants évoluent, marchent comme des funambules.
Vous avez raison de le dire, raison de le souligner. Il est rare quand on regarde un film japonais contemporain de ne pas tomber sur un personnage faisant référence tôt ou tard au haïku! Généralement proposé comme recours, comme voie de secours aux personnes un peu perdues, désaxées et marginalisées, ayant du temps libre devant elles! Malades, convalescents, personnes âgées vivant seules, personnes redécouvrant la solitude après une rupture ou un deuil! Bref, le haïku est souvent...
Comme promis l'année dernière, voici quelques tankas de printemps.
Le poème de base de la poésie japonaise n'est pas le haïku, mais le tanka. Le tanka est constitué de 5 vers et de 31 syllabes. Par rapport au haïku de 3 vers et de 17 syllabes, il est donc plus long, mais aussi plus rond et moins suggestif, moins évanescent.
Il permet notamment de mieux décrire les choses et de mieux exprimer les sentiments.
Il existera deux versions de L'épervier de Diane: une version "courte" d'environ 25 000 mots (divisée en trois parties et une conclusion) qui sera incluse dans le Tome 3 des Fables du Lavoir et une version longue d'environ 65 000 mots (divisée en 8
parties, je pense) qui sera publiée séparément des fables. L'écriture (la finalisation) de la version courte précédera l'écriture (l'achèvement) de la version longue qui sera publiée à une date ultérieure et indéterminée.
Fables · 20 décembre 2021
Le chemin menant le lion à la sagesse est long. Il passe aussi par les rêves et les cauchemars. Et plus que toute autre saison, l'hiver est propice au rêve. Les journées sont courtes, les nuits sont longues, les rêves ont tout loisir de s'étirer en longueur. Les cauchemars, quant à eux, toujours inspirés par le réel, se plaisent à être substantiels et féconds: parfois nos meilleurs amis et nos meilleurs alliés quand on est trop endormi. La lumière est à ce prix. Le retour du printemps aussi.
Fables · 24 novembre 2021
Pour finir cette année La Fontaine en beauté, voici une fable de mon cru écrite en vers libre, assez courte, tirée d'un épisode célèbre de la vie d'Esope, fable que l'on retrouvera dans le livre 12 du Tome 3 des Fables du Lavoir.
Le mois prochain, par souci de contraste, je publierai une fable originale de mon invention, plus longue, sur le thème du cauchemar!