Patrice Barberet



Courte biographie de Patrice Barberet


Je suis né à Istres, au bord de l'étang de l'Olivier, en avril 1972. Je suis franc-comtois d'origine par mes parents, mais natif de Provence et du département des Bouches-du-Rhône où j'ai grandi. J'ai passé toute ma jeunesse à Fos-sur-Mer, entre Camargue, Alpilles, mer Méditerranée et plaine de la Crau, sur les terres de Frédéric Mistral et de Joseph d'Arbaud, situées non loin de celles de Pétrarque, Francis Ponge et René Char. J'ai grandi sous les pins, entre les cheminées des usines et les étangs saumâtres, au fond du lotissement des Grillons pour être précis. Ce que je trouve à la fois cocasse et approprié!

 

J'ai passé cependant beaucoup de temps en Franche-Comté dans mon enfance, dans ma jeunesse et dans ma vie, et plus particulièrement beaucoup de temps dans le canton d'Amancey, entre Loue et Lison, autant dire dans le pays du peintre Gustave Courbet, ce qui a nourri mon imaginaire, par ailleurs fécondé également par les paysages et les climats de Provence que j'assimile sans hésiter à ceux de la Grèce.

 

C'est ainsi que je suis devenu avec le temps un homme de rivière autant qu'un homme de littoral marin. Le Rhône est la grande artère fluviale réunissant ces deux mondes qui se complètent et se conjuguent. Il faut dire que je connais bien le défilé de Donzère où le Rhône a atteint la roche-mère. 

 

Si on laisse de côté les expériences d'écriture enfantines qui ravissent les maîtresses des écoles, j'ai commencé à écrire autour de l'âge de vingt ans. J'ai commencé par écrire des poèmes en prose et je me suis lancé aussi, autour de cet âge, dans l'écriture d'un cycle romanesque qui est resté à l'état d'ébauche et de deuxième brouillon, mais sur lequel je compte bien me pencher à nouveau un jour. Ce sera mon grand oeuvre en matière romanesque, et j'espère bien pouvoir accoucher au final d'un héros digne d'Ulysse, de René ou du capitaine Achab.         

 

J'ai suivi des études de sciences politiques à l'Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence, où j'étais un élève bohème et dissipé. J'ai passé là-bas le plus clair de mon temps à lire des romans et à aller au cinéma, séchant parfois les cours. J'ai pu néanmoins obtenir mon diplôme et poursuivre un temps mes études en Angleterre pour étudier plus spécifiquement la vie politique américaine et le système politique fédéral américain, notamment à l'université d'Oxford.

 

J'ai pratiqué un peu tous les métiers en Angleterre pendant plusieurs années tel un bon romancier américain. J'ai connu le nettoyage des toilettes et des parquets dans la restauration rapide, le travail à la chaîne, de nuit, en usine de montage automobile et, dans les hôpitaux, la descente des cadavres à la morgue, pour ne citer que les emplois les plus pittoresques. J'écris cela, car ces expériences m'ont permis de comprendre que pour acquérir une véritable expérience de la vie et véritable connaissance des hommes, il faut avoir fait différents métiers et fréquenté différents milieux sociaux dans sa vie. Les voyages ne sont que la cerise sur le gâteau. D'ailleurs, faire voyager les couillons ne sert à rien... 

Il existe deux sortes de couillons: ceux qui couillonnent et ceux qui se font couillonner.  

 

Je suis rentré en France en janvier 2005. J'ai suivi à mon retour en France une formation de technicien de rivière, et j'ai pu pratiquer ce noble et difficile emploi ou métier (qui mériterait d'être mieux connu) pendant deux années de ma vie en région Picardie, dans l'Oise, au bord de la rivière Automne.

 

C'est après ce retour en France que j'ai commencé à écrire des fables par hasard. Ma première fable fut écrite en Provence, à l'âge de 33 ans, un jour enneigé de novembre 2005. Cette aventure littéraire et poétique a quasiment occupé tout mon temps d'écriture depuis. Seules l'écriture de L'avant-propos de Maître Renard et l'écriture de La coquille de noix (textes conséquents qu'il me reste à achever) m'ont depuis ce temps-là quelque peu distrait de l'écriture des fables. Cela dit, je m'évade régulièrement des fables en écrivant des poèmes courts et longs, en fignolant des poèmes courts et longs qui feront partie d'autres recueils de poèmes. Souvent des poèmes des quatre saisons pour le recueil Le Brahmapoutre

 

Pour se tenir au courant de mes travaux poétiques multiples et variés, le mieux est de lire mon blog.  Je parle aussi bien, dans mes billets de blog, du travail lié à l'écriture des fables que du travail lié à l'écriture des poèmes. J'aborde en passant des sujets et des thèmes relatifs à la poésie et à la création poétique en général.